La formation continue est une nécessité

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Dans un monde en perpétuelle évolution, la seule certitude est le changement. Le milieu du travail n’y échappe pas. La formation continue constitue dès lors le précieux sésame en vue d’améliorer nos compétences et de garder un emploi. Mais soyons clairs : elle réclame de l’effort et un investissement en temps non négligeable.

La dernière enquête européenne sur les Forces de travail montre qu’en moyenne, au niveau du Vieux Continent, 10,8 % des adultes suivent des cours de formation continue. À Bruxelles, cette proportion est de 14,8 %, contre 7,5 % à peine en Wallonie.

Alors, cocorico pour la capitale ? Brigitte Hudlot, Directrice de la Formation Continue de l’ICHEC (IFC), tempère : « À Bruxelles comme ailleurs en Europe, le pourcentage de personnes concernées est relativement faible. Pourtant, acquérir de nouvelles connaissances et compétences reste le meilleur moyen d’améliorer son employabilité. Il existe peu de secteurs d’activité ou d’entreprises où l’on fera demain la même chose qu’aujourd’hui. La transition du secteur automobile vers les véhicules électriques en constitue un bon exemple. Continuer de se former est aussi source de bien-être et de lutte contre le burnout. »

Des motivations diverses

Les raisons de continuer à se former sont en réalité multiples. Certains le font parfois par pur plaisir, mais « le plus souvent, estime notre interlocutrice, les personnes viennent à l’IFC pour trouver les outils de gestion qui leur manquent en tant que récent ou futur responsable d’un département ou d’une équipe. Elles viennent aussi souvent d’un autre univers que la gestion : droit, pharmacie, histoire de l’art, etc. D’autres viennent car la gestion de projets occupe une part croissante dans leur job. Dans beaucoup de cas, on désire d’abord améliorer ses possibilités de mobilité, en interne au sein d’une entreprise ou en externe en changeant d’emploi. »

Signalons aussi que 70 % des personnes choisissent de se former de leur propre initiative et 30 % le font car leur entreprise les envoie. En tout cas, relève Brigitte Hudlot, la motivation des étudiants n’est presque jamais d’ordre financier : « Chez nous, une formation représente deux soirées par semaine, parfois pendant un an, avec un samedi en plus par mois. Si vous n’êtes pas intéressé par la matière, mais seulement par l’espoir d’un gain potentiel, vous ne tiendrez pas ! ». La directrice ne cache d’ailleurs pas son admiration « face à l’investissement et aux efforts déployés par des participants qui, souvent, travaillent déjà toute la journée et ont une charge de famille. C’est vraiment très courageux ! »

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